27 Août 2018
Réveillés de bon matin par l'ONF, malgré un "loup dans la brume" des familles. Les gars décident de lancer le dialogue avec l'Office National des Forêts. Bonne idée, car d'une la violence, ce n'est pas notre truc, et de deux, le mensonge non plus. Du coup petit dialogue à base de :
- "Mais vous savez que vous n'avez pas le droit de dormir ici" ?
- "Ah bon ? Mais c'est pour l'Echappée Atlantique..."
- "La Quoi ? Je ne connais pas... Je devrais vous verbaliser, mais vous avez l'air cool et votre projet est bien..."
Bref, nous ne sommes pas encore assez connus pour nous passer du vrai "loup dans la brume".
L'étape commence tranquille, sur la plage, par une baignade. Nous tombons sur le tournage de la série "la nouvelle vague". On discute, on échange des photos, et on part pour l'étape, laissant Quentin avec le chauffeur du camion de la série.
Premier tronçon, 33 kilomètres jusqu'à Saint Girons. Etienne et Quentin roulent le visage au vent. Pendant ce temps là , Sébastien veut se laver, et comment fait-il lorsqu'il n'y a pas de douche à proximité ? Un "loup dans la douche" ! Il passe les portes du camping, et se lave en toute quiétude.
Deuxième partie, Sébastien change avec Quentin, on file chez Igor, d'Hossegor. Nulle cette blague. Le tronçon de 44 kilomètres fait ressortir douleurs et courbatures accumulées sur ces trois semaines, les gars décident de faire une pause baignade pour détendre l'organisme. Sur la plage d'Hossegor, ils se détendent, se prélassent, au bon milieu d'une plage ... dégueulasse ! Sébastien avoue "C'est une des plages les plus dégueulasses que l'on ait vu".
Les gars s'amusent comme des "petits fous" dans les vagues, oubliant les heures de selle cumulées pour en arriver là .
Troisième partie 24 kilomètres, Quentin et Sébastien filent vers Bayonne (oui changement de plan, sans batterie de portable/GPS, c'était plus simple de trouver Bayonne que Biarritz ...). La route passe assez vite, les deux compères envoient des sprints, se jaugent, se toisent. Allez, le dernier sprint sera sur la cathédrale de Bayonne : le premier qui la touche a gagné. Et voilà Sébastien et Quentin lancés dans un grand sprint à travers la ville, les gens les regardent comme s'ils venaient d'une autre planète, ils s'accrochent, ils se lancent des coups d'épaule, et finalement, dans un sprint final, conclu par une bosse, Sébastien laisse parler sa puissance et vient s'écraser contre la cathédrale (apeurée). Le curé applaudit, Sébastien embrasse le sol et saisit son vélo comme un trophée. C'est fait, le maillot de sprinter ne lui échappera plus !
Au terme des 101 kilomètres, les gars sont crevés, et décident de se poser un peu. Ils réfléchissent sur l'étape de demain, alternance de natation et marche à Biarritz, mais la météo semble peu favorable...